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Tuesday, September 15, 2009

Review: Applying the Web Ontology Language to management information definitions

Jorge Vergara et al proposent d'utiliser le langage des ontologies "Web Ontology Language" OWL pour donner plus de sémantique et d'expressivité aux modèles de données.

Ils proposent d'utiliser OWL pour les raisons suivantes:
  1. OWL est basé sur du RDFS et RDF
  2. RDFS et RDF sont basés sur du XML et offrent un ensemble structuré de termes: hierarchie des classes, domaine et contraintes.
  3. XML (eXtended Markup Language) est largement utilisé comme format d'échange, de représentation et d'interprétation d'information. L'utilisation d'XML est favorisée par l'existence d'un grand nombre d'outils et librairies qui faciliteront la validation (DTD) et le traitement des informations. En plus , XML peut être utilisé afin de représenter l'information autrement dans un scénario d'interopérabilité des protocoles d'administrations.
Jorge insiste sur le besoin d'introduire de la sémantique dans les data model existants afin d'arriver à passer de l'un à l'autre facilement. Actuellement, le passage entre 2 data models se fait par du recast autrement dit un mapping syntaxique plutôt manuel.
L'idée est de traduire les data models en OWL.
En effet, les data model actuels sont vu comme des ontologies 'light" puisqu'ils présentent entre autre un ensemble de concepts (class, attributs etc) et d'instance de concepts ainsi que des relations (sous-class, association de class etc). Cependant ces data models ne sont pas assez expressifs, pas de possibilité d'écrire des axiomes.

Or OWL est un langage d'ontologie général et lui manque quelques aspects pour pouvoir traduire les models de données en OWL. Les droits d'accès (Lecture, écriture) , les unités de mesures (Bit/seconde) ainsi que les valeurs par défaut pour les attributs. Les auteurs étendent OWL avec ces aspects tout en se basant sur du RDFS. (voir Fig, clic pour agrandir)




Conclusion:
Cet article présente une approche pour une interopérabilité entre data model tout en se basant sur OWL. Ce langage est basé sur du RDFS qui est capable de décrire un data model par des class, propriété, hiérarchie, domaine et types.
RDFS lui même est basé sur du XML ce qui facilite l'échange et le traitement d'information par des outils déjà existants.
Des extensions ont été ajoutées à OWL (en utilisant RDFS) afin d'arriver à traduire tous les aspects d'un modèle de donnée vers OWL.
Ils proposent également de formuler avec du SWRL (Semantic Web Rule Langage) des règles et des axiomes (plus de détails bientôt).

Thursday, September 10, 2009

Review: Ontologies: Giving Semantics to Network Management Models

Cet article expose la même problématique concernant l'hétérogénéité des data model et l'insuffisance de la translation syntaxique d'un data model à un autre.

Pour commencer il expose l'intérêt d'ajouter de la sémantique tout en passant par les ontologies. Le papier continue par présenter les data model/les Information Model (GDMO, SMI, MIF, IDL, SMIng et CIM). Ensuite, l'auteur continue par une comparaison qui va permettre de savoir si on peux passer d'un modèle de données à un autre facilement. ça sera le cas si les deux data model supportent les même critères (d'ontologie).

Le modèle de donnée CIM (Common Information Model) est le candidat qui répond le mieux aux critères de comparaison (Inspirés par [1] et [2]), du point de vue Meta classes, Partitions, Attributs, Facets, Taxonomies, Relations et Comportement (Axiom et roles). En plus, CIM est le langage qui a le plus d'expressivité sémantique parmi les autres. Mais CIM a besoin des extensions.

Afin d'intégrer les ontologies aux modèles de données, les auteurs proposent deux approches:
  1. Effectuer un mapping entre chaque deux modèle de données.
  2. Définir un modèle de donnée (final ou pivot) qui inclut les autres modèles de données existants.
La seconde approche parait la plus adaptée dans le cas où le nombre des modèles de données est élevé.
Ils proposent de modifier la seconde approche car les sous-ensemble communs entre les modèles de données n'ont pas tous le même poids.
Donc ils prendront le modèle de données le plus grand, celui qui couvre le mieux le domaine d'administration. Ensuite, appliquer une extension avec les petites parties qu'il ne supportent pas afin de définir un modèle de données final.

Ce modèle de données final ou l'ontologie globale est CIM dont on va ajouter les extensions afin qu'il couvre d'autres aspects comme les axiomes et le comportement, contraintes etc. Le but est de pouvoir exprimer des contraintes comme par exemple: "L'espace libre d'une instance CIM_FileSystem doit être plus grande de 10% que la taille d'un sytème de fichier."


Conclusions:
CIM est un modèle de donnée avec une expressivité sémantique plus avancée que les autres modèles de données (GDMO, SMI, MIF, IDL, SMIng). Cependant, il lui manque la définition des taxonomies (subclass of, Not subclass of, composition disjointe (entre deux concepts), etc) et les relations afin de pouvoir exprimer des contraintes.
Lors du mapping entre les modèle de données, on peut utiliser les outils des ontologies déjà existants. D'après les auteurs, cette solution nécessite une intervention manuelle pour valider certaines taches, ce qui peut prendre un temps non négligeable lors de son application à des larges modèles de données.
Mais cette solution reste mieux adaptée que de faire le mapping à la main.

Références:
1 - A roadmap to ontology specification languages, Corcho et al., EKAW'2000.
2 - Ontology based integration of information - a survey on exisiting approaches, Wache et al, IJCAI 2001